C’est une belle journée d’été ensoleillé qui commence pour l’ancien leader de la team alpha, récemment devenu légionnaire depuis la fin de sa scolarité à la Star high ! Contemplant les routes animées de Starcity depuis le haut d’un toit d’un des hauts gratte-ciel du quartier des finances qu’il surplombe telle une gargouille fait de chair et d’os. Penché en en avant, le buste soutenu par un bras se tenant sur l’un de ses genoux fléchis. Son ample cape, d’un blanc tout aussi immaculé qu’une grande partie du son
costume techno-organique, ondulant gracieusement dans les airs par les vents froids de basse altitude. L’endroit idéal pour faire une petite pause avant de reprendre sa patrouille.
Non pas pour se remettre d’une fatigue inexistante puisque cela ne fait même pas une demi-heure qu’il a entamé sa première patrouille en tant que légionnaire. Mais bien pour se remettre non pas d’un, mais bien de deux drames simultanés qui ont frappé le pauvre Chris de plein fouet avec la violence d’une supernova. D’abord par celui du décès tragique d’Edwin, son majordome. Celui-ci a rendu l’âme suite d’un cancer agressif du cerveau incurable par la médecine conventionnelle il y a un mois de cela. Ce qui avait commencé par de simples migraines des plus classiques à vite dégénérer en de violents vertiges. Suivit d’une montée de chaleur corporelle extrême qui fit évanouir Edwin alors qu’il s’apprêtait à servir le petit déjeuner de son jeune maître. Autant vous dire que sous le choc, Chris l’a pris de suite dans ses bras pour l’emmener à l’hôpital le plus proche avec sa vitesse surhumaine ! Malgré la rapidité de son initiative, il était trop tard pour Edwin selon les médecins qui avaient annoncé le cancer qu’il venait de contracter. Ainsi que l’espérance de vie qui lui restait ; c'est-à-dire deux semaines à vivres. Deux semaines où Chris venait lui rendre visite tous les jours en sortant de l’école, remémorant les meilleurs moments passés avec lui et autres souvenirs nostalgique. Jusqu'à ce qu’il casse sa pipe, irrémédiablement….
Mais visiblement la faucheuse devait être en période de Rush ce jour-là. Car même pas le cadavre de feu Edwin n’était pas encore refroidi que l’ex-leader du team alpha apprend sur son portable le jour suivant la mort de Joshua par son prof révérend depuis sa chambre. Un suicide d’après l’autopsie effectué sur la dépouille de son amant. De quelle manière s’était-il ôté la vie ? Chris n’en savait rien et il ne cherchait pas à savoir. De toute façon il a éclaté en sanglots dans la foulée en pleurant toutes les larmes de son corps en apprenant cette funeste nouvelle. Ses yeux étaient si rouges et asséchés qu’on aurait cru qu’il venait de chopper une conjonctivite carabinée. Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à pleurer malgré tout et même de s’effondrer en larmes spontanément au milieu des couloirs de la star High, au nez et à la barbe d'élèves à la fois choqués et confus devant la réaction de Chris. Naturellement il n’aura pas fallu attendre longtemps pour qu’ils apprennent la vérité par Chris lui-même. D’ailleurs le simple fait d’y penser à l’instant fait fondre en larmes l’adolescent qui s’écroule sur son postérieur en plaquant ses mains sur son visage. Sans même prêter attention au pigeon à côté de lui qui s’est posé sur le haut de l’antenne pour le regarder.
Pourquoi !? Pourquoi s’est-il suicidé !? Qu’est-ce qui lui a pris de faire ça !? Est-ce c’est de sa faute si Joshua a agi ainsi ? Tels sont les questions qui tournent en boucle dans sa tête depuis qu’il a appris son suicide. Surtout la dernière question. Celle-ci ronge Chris d’une culpabilité des plus corrosives. S’en voulant de n’avoir pas fait assez, lui qui pensait avoir consolé Joshua en le rassurant avec toute l’honnêteté du monde qu’il ne laisserait jamais son bien-aimé seul contre le monde. Mais au final c’est lui qui a eu raison de Josh, malgré les efforts surhumains de Chris pour le protéger. Certes, il y a encore bien des taches sombres dans cette sordide affaire pour en tirer une conclusion sur les raisons qui l’ont poussé à l’irréparable. Chris le sait. Pour autant, il est persuadé d’y être pour quelque chose, d’une manière ou d’une autre.
De toute façon son apitoiement prends fin lorsque des voix de paniques mêlées à des phrases menaçantes venant d’en bas font lever la tête d’un Chris s’essuyant les yeux d’un revers d’avant-bras en se relevant pour jeter un œil sur leurs provenances depuis le rebord du toit d’immeuble. Aux vues du fourgon qui a connu des jours meilleurs garé de travers devant cette banque, le premier mot qui résonne dans sa tête est le suivant ; Braquage. On dirait bien que le devoir l’appelle !
Chris soupire un bon coup puis se tourne enfin vers le pigeon qui le regarde entre deux picorements.
« J’dois y aller p’tit père. Merci pour ta compagnie ! » Dit-t’il comme s’il s’adressait à l’un de ses amies. Le saluant d’un pseudo salut militaire avec un sourire franc, là où le pigeon penche sa tête sur le côté comme s’il se demandait ce que l’humain vient de lui dire.
C’est en se jetant tête la première dans le vide que Chris descend l’immeuble. Réalisant deux petits saltos pour le plaisir avant d’atterrir avec classe sur le trottoir à l’opposé de la banque ! Accroupie, genoux fléchie et main contre sol. Entrée en scène qui surprend une grand-mère et sa petite fille sur sa gauche et un jeune couple de l’autre. D’ici il peut mieux entendre les menaces des braqueurs, mais aussi les avoir en visuel au loin depuis les baies vitrées. Bof, une belle brochette de neuf braqueurs cagoulés classiques dans une banque classique. Rien de bien original. Sauf peut être ce fort accent chez le chef des braqueurs qui sent les pays de l’est à plein nez ! Ce dernier menace quelqu’un où l’adolescent n’arrive pas à distinguer à cause des autres braqueurs qui lui barrent la vue façon barrage humain. Ça peut très bien être un client comme un employé de banque ou encore le gérant de la banque un poil téméraire qui refuse de coopérer. La dernière hypothèse semble la plus crédible, vu que la personne persiste à refuser de révéler les codes d’accès au coffre-fort au chef du groupe de braqueurs.
Dans tous les cas il va falloir agir dans l’immédiat car visiblement le chef de bande perd patience. Vociférant des menaces agrémentées d’insultes fleuries en agitant une main en ordonnant à ses hommes de faire quelques exemples parmi la clientèle du gérant. La panique croissante chez les gens éparpillés dans l’établissement vient confirmer ses craintes ! Immédiatement, le temps se met à ralentir autour de Chris comme dans les bullets time des films d’action. Du moins sa propre perception du temps ! L’environnement qui l’entoure est si lent que tout semble s’être figé sur place. Y compris le son qu’il entend est ralentie à l’extrême. Il n’y a alors que Sentinel Prime qui semble pouvoir se mouvoir sans être soumis à la ralentie. Celui-ci s’engouffre alors dans le hall principal de la banque en un déplacement quasi instantané dans son environnement « slowmotionisé » où les braqueurs ouvrent le feu. Puis toujours avec une fraction de sa vitesse surhumaine il se charge de saisir chaque balle figée en l’air pour les faire changer de trajectoire, de sorte à ce qu’elles ne touchent aucun civil présent. Après quoi c’est au tour des braqueurs qu’il s’occupe. En commençant par abaisser un bras de chaque braqueur en binôme, avant de déplacer l’autre sur le côté de sorte à ce que la kalachnikov de l’un assomme le visage de l’autre en plein visage et visée versa en un croisement. Ce qu’il réitère sur deux autres binômes, tous alignés en arc de cercle. Une opération effectuée avec la minutie d’un horloger suisse. À la vitesse auquel il se déplace pour se mouvoir dans son environnement fortement ralenti, le moindre geste banal peut littéralement nucléariser l’un des braqueurs ! Ce que Chris souhaite éviter quoi qu'il arrive, quitte à ce que cela prend plus de temps que d’habitude. Se faire radier de la légion peu de temps après l’avoir intégré pour ensuite se faire arrêter pour meurtre involontaire, c’est vraiment la dernière de ses priorités. Ceci fait il s’occupe du septième braqueur qu’il désarme en le lui arrachant « délicatement » de ses mains pour ensuite déposer l’arme derrière le bureau de réception. Suivit d’un remontage de froc surpris par-derrière qui le suspend en l’air avant d’enchainer sur le huitième pour lui faire la même chose que le précédent. Sauf qu’au lieu du wedgie lowcost, juste après l’avoir désarmé, il lui saisit la main gauche pour la lui refermer en un poing qu’il place prés de sa joue gauche. Puis avec le bout de l’index il pousse le coude de sorte à ce qu’il se frappe lui-même la joue.


Quant au chef des braqueurs la suite est simple. Chris le désarme comme pour ses copains, lui retire la ceinture de son jean qu’il pose par terre, puis défait les lasser de ses chaussures pour les nouer entre eux. Maintenant que tout est fait il ne reste plus pour lui qu’à se placer juste dans un coin isolé du hall, s’adossant contre le mur les bras croisés pour admirer le spectacle qui va suivre ! Aussitôt sa concentration relâchée que sa perception du temps revient à au normal. Contemplant les balles tirés se loger dans les murs sans toucher personne, le trio de binômes s’assommer mutuellement par l’arme de l’autre, un braqueur monter en l’air pour aussitôt se vautrer à plat ventre comme un gros sac à patates et un autre se voir flanquer lui-même une torgnole. Une scène qui fait bien rire Chris. Surtout la tête d’ahurie que tire le braqueur en chef. D’abord lorsqu’il se retourne pour voir ses hommes de main mise à terre par une force mystérieuse, puis en découvrant ne plus avoir son fusil d’assaut dans ses mains pour finalement voir son futal s’abaisser sur ses chevilles et le fasse trébucher lamentablement par terre à plat ventre. Exposant un magnifique caleçon avec la tête du président russe au passage ! Le tout de façon simultanée et instantanément. Naturellement, c’est la surprise totale du côté des victimes qui ne comprennent pas ce qu’il vient de se passer à l’instant. En même temps, toutes les actions que vient de faire Chris se sont passées en un lab de temps extrêmement court ! Même pour les caméras intérieures de la banque ayant filmé ce qu’il vient de se passer. Là où le temps s’est écoulé sur beaucoup de zéros après la virgule pour les gens, le temps s’est écoulé normalement du côté de Chris.
C’est sur une mine toute fière que Sentinel Prime se révèle devant tout le monde en se rapprochant du chef des braqueurs tels un cowboy du far-west.
« La récréation est finie, Boris ! Toi et tes p’tits copains allez découvrir les joies des prisons américaines. »« Comment tu connais mon nom, баловник !? » Demande t’il sur un ton bien hargneux alors qu’il tente de se remettre debout en train de remettre son pantalon et sa ceinture.
« Ah parce que tu t’appelle réellement Boris !? J’savais pas. J’aurais très bien pu sortir un Vadim, Oleg, Igor ou n’importe quel nom slave. J’ai juste pris celui qui m’était venue en tête par hasard. Enfin bon, c’est sans importance. » Rétorque Chris avec légèreté avant de claquer des doigts.
Une nouvelle fois, le temps est fortement ralenti chez Chris qui sort aussitôt sa pelote de finette d'une poche latérale de son costume. Unique artefact magique en sa possession qu’il a embarquée avec lui. Puis saucissonne le criminel en chef des pieds jusqu’aux épaules suivi de prés par les huit autres braqueurs en un bref instant avec les fils de la pelote qui semble inépuisable. Tous allongés est alignée par terre. Sauf le chef qui se tient droit comme un I devant un Chris qui se replace devant lui, range son artefact dans sa poche avant de retourner à une perception temporelle normale. Pour les gens autour de lui, ils viennent juste de voir les criminels se retrouver saucissonné instantanément au moment même où Chris à claquer des doigts. Il est clair que ça en surprend plus d’un, en particulier le chef des braqueurs une nouvelle fois surpris par ce qu’il vient de lui arriver ainsi qu’ont ses hommes. Devant un Chris qui ne se sépare pas de son sourire amusé en tapotant l’épaule de Boris comme pour lui dire " désolé mon pote, tu’n'auras pas de seconde chance " avant de le soulever d’une main sans effort sur son épaule pour le déposé aux côtés de ses hommes de main.
Chris tapote des mains comme s’il vient de finir un bricolage qui lui a pris toute la journée. Voila une chose de fait ! Il laisse les flics se charger du reste dés qu’ils seront sur place. Il se tourne vers les clients de la banque soulagé qui se remettent globalement de l’incident.
« Tous l’monde va bien !? Y a-t-il des blessés !? Oui ? Non !? »