
De l’extérieur, ce bâtiment de quatre étages ne paie pas de mine : la façade paraît défraichie et certaines fenêtres sont condamnées. L’intérieur est à peine mieux : un assemblage hétéroclite d’objets plus ou moins antiques et supposés rendre hommage au dieu vénéré ici, à savoir Hermès, divinité grecque des voleurs, marchands, voyageurs, etc. Le concerné dirait que c’est l’intention qui compte. Au départ contre l’idée, il s’est à la fois résigné et fortement impliqué. Raphaël Mercury a acheté l’immeuble et a fait en sorte qu’il soit doté de chauffage, d’électricité et autres menus conforts modernes afin de pouvoir servir de lieu de refuge. Il n’y a qu’une règle à respecter : l’endroit est un sanctuaire pour tous, aucune violence quelle qu’elle soit n’y est tolérée et même les vols sont prohibés. Les seuls qui n’y sont pas les bienvenus sont les violeurs et les pédophiles. Eux sont des contradictions vivantes de ce que représente Hermès.